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 | |  sport et relations entre les peuples | |
Le sport et les relations entre les peuples Depuis mon plus jeune âge dans un quartier populaire de l’Algérie profonde, je jouais avec des amis plein de petits jeux. Quand je suis un peu grandi j’ai remarqué que tous nos jeux, et les jeux des autres enfants, étaient des sports, généralement du foot, Basket parfois le saut à la corde. On ne se voie que les weekends, on programme des matches ensemble, on aime cela beaucoup plus que jouer avec des poupées ou toute autres choses.Je continue de grandir, et je vois la même chose à télévision, deux équipes qui jouent les weekends, mais cette fois l’équipe est connue et tous le monde s’y intéressent, certains ont même pour profession jouer au foot. Surprise , j’ai compris que les heures qu’on passait à courir derrière un ballon, s’était plus qu’un jeu d’enfant, puisque même les grands s’y intéressent !Alors, je me suis mise à chercher le secret dans bouger, courir, le secret de cette joie qui envahie, grands et petits quand le ballon file entre les bois, quand on arrive le premier ou quand la balle dépasse le filet. je cherchais le secret d’une chose appelé jusqu’alors le sport.Je remarque que les états et les peuples voient dans le sport une profession, un moyen d’investir et de gagner de l’argent, exactement comme le commerce, l’argent c’est bien, il peut très bien rendre les gens heureux, mais dans mon quartier, on ne payaient pas les joueurs, pas de publicité, pas de staff technique ni des journalistes, tous cela demande de l’argent, on n’en avait pas. Pourtant, ce sentiment d’amour pour le ballon, La soif pour la victoire, la joie de jouer , le bonheur de partager, même en cas de défaite, on chante et on est heureux, car quand nous sommes battus, c’est bien par ses amis, ses frères et sœurs que nous aimons, nous nous amusons ! Le but n’était Donc pas l’argent puisque , petits nous n’en avons pas, ce n’est pas la victoire non plus, puisque la joie vainquant ou vaincu, on la sentait.Je cherche encore le secret dans les relations, avant on jouait avec des personnes considérées amis, aujourd’hui les deux équipes représentent deux camps différents, je ne sais pas si c’est la faute des responsables, qui influencent sur leur joueurs pour qu’ils donnent à fond, pour qu’ils gagnent, coute que coute, c’est leur travail de gagner, ou bien c’est les supporters divisés en deux, chacun est prés à tout faire sous prétexte d’amour pour l’équipe, je leur dit qu’avant d’être Algérien, Egyptien, français ou Américain, il est humain. Je trouve cela grave que les humains considère une chose qui leur provoque autant de joie et de plaisir comme motif de guerre.Voila, c’est plutôt la solidarité, l’amour du groupe, ce sentiment d’être ensemble, des humains à jouer, seulement jouer, ce mot qu’on emploie toujours même adultes, On l’emploi et on oublie souvent que c’est le même mot qu’on utilisait avant, dans nos rues quand le seul but était de rire, s’amuser, solidifier nos relations les uns envers les autresvoilà le secret , on bougeant nos corps, on voit que nous sommes tous aussi semblables que différents, nous avons les mêmes corps et chacun le gère à ça façon, nous n’avons pas les mêmes esprits, donc se qui nous unis c’est ce corps humain qu’on se réjouie d’avoir. nous constituons l’humanité, un ensemble de peuples, puis un groupe de personnes, la personne c’est corps et esprit, le sport en est le maitre , il nous apprend trop de choses sur notre réalité. Apprenons à nous aimer, à aimer la joie de l’autre, car l’autre est un humain comme nous, il rêve de victoire exactement comme nous le faisons.A la fin, j’aboutis à cette conclusion, frères et sœurs, le sport, c’est nous qui l’avons inventé, pour aimer pas pour haïr. meriem |
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